Voir le reportage sur notre gros chêne centenaire (à 12′) :

https://www.france.tv/france-3/centre-val-de-loire/jt-19-20-centre-val-de-loire/4352482-emission-du-lundi-5-decembre-2022.html

LE GROS CHÊNE « JEAN VALJEAN »

Gros chêne
Gros chêne en 1912

Le gros chêne, c’est une curiosité locale, souvent le but d’une promenade en famille. C’est le rendez-vous des chasseurs et peut être aussi à certaines heures, celui des amoureux.

C’est aussi au printemps le lieu ou se rencontrent les cueilleurs de jonquilles,  car étant pratiquement la première fleur de l’année, nombreux sont ceux qui viennent la chercher pour égayer un peu leur maison. Après l’hiver c’est donc un point de repère dans le bois du Thuilay, ce gros chêne, et s’il voulait raconter son histoire, il y en aurait sans doute pour un bon moment. Pensez donc, en 700 ans (c’est l’âge que lui donnent les spécialistes), il a été le témoin de bien des évènements !

Mais parmi tous ces évènements il en est un qui aurait bien pu le faire disparaître et comme vous allez le voir ce fut pour lui cuisant car c’est par le feu qu’il fut sérieusement menacé et à deux doigts de disparaître.

Cela a dû se passer vers les années 1918 ou peu après. A cette époque des prisonniers de guerre Allemands étaient employés dans une ferme de Faverolles. Leur lieu de travail, à proximité de cet arbre, se trouvant trop éloigné de leur lieu d’hébergement, leur déjeuner leur était remis le matin, à charge pour eux de le réchauffer. Par maladresse, manque de prudence ou que sais-je, le feu allumé trop près de l’arbre s’y communiqua, il fut éteint mais laissa des traces.

Il fallut pour sauver l’arbre colmater la plaie avec du ciment, le traitement était risqué mais il a réussi.

Des témoins se souvenant de l’importance de la plaie peuvent encore dire que la largeur du pansement était au moins de 80 cm. En trois quarts de siècle le bois repoussant, on ne voit plus le ciment que sur à peine 40 cm. On peut dire que cet accident n’a pas altéré la santé de notre arbre, car actuellement il se porte encore très bien. Comme un charme pourrait-on dire, mais surtout ne le dites pas devant lui, cela pourrait l’offenser !

  • Description : Hauteur : 20 mètres – Circonférence : 7 mètres – Ages : + de 500 ans – Ville : Faverolles (28210)
  • Esthétique : Aspect tortueux, il a une particularité avec une plaque de béton coulée en son tronc pendant la guerre pour le cicatriser.
  • Histoire : Le gros chêne est une curiosité locale, souvent le but d’une promenade en famille. C’est le rendez-vous des chasseurs et peut être aussi à certaines heures, celui des amoureux. C’est aussi au printemps le lieu où se rencontrent les cueilleurs de jonquilles, car étant pratiquement la première fleur de l’année, nombreux sont ceux qui viennent la chercher pour égayer un peu leur maison. Après l’hiver c’est donc un point de repère dans le bois du Thuilay. Pensez donc, en 700 ans (c’est l’âge que lui donnent les spécialistes), il a été le témoin de bien des évènements ! Mais parmi tous ces évènements il en est un qui aurait bien pu le faire disparaître et comme vous allez le voir ce fut pour lui cuisant car c’est par le feu qu’il fut sérieusement menacé et à deux doigts de disparaître. Cela a dû se passer vers les années 1918 ou peu après. A cette époque des prisonniers de guerre Allemands étaient employés dans une ferme de Faverolles. Leur lieu de travail, à proximité de cet arbre, se trouvant trop éloigné de leur lieu d’hébergement, leur déjeuner leur était remis le matin, à charge pour eux de le réchauffer. Par maladresse, manque de prudence ou que sais-je, le feu allumé trop près de l’arbre s’y communiqua, il fut éteint mais laissa des traces. Il fallut pour sauver l’arbre colmater la plaie avec du ciment, le traitement était risqué mais il a réussi. Des témoins peuvent encore dire que la largeur du pansement était au moins de 80 cm. En trois quarts de siècle le bois repoussant, on ne voit plus le ciment que sur à peine 40 cm. On peut dire que cet accident n’a pas altéré la santé de notre arbre, car actuellement il se porte encore très bien. Comme un charme pourrait-on dire, mais surtout ne le dites pas devant lui, cela pourrait l’offenser ! Regardez son histoire très originale sur le site du village de Faverolles. Sur les traces de Jean Valjean.http://commune-faverolles.fr/les-traces-jean-valjean/
  • Espèces animales ou végétales abritées : Beaucoup de chevreuils. Je ne serais pas surpris que des écureuils, buses ou renards y rodent régulièrement autour
  • Commentaires : Il y a une superbe promenade à faire depuis le village pour voir cet arbre. Il vaut vraiment le détour. Il n’est pas suffisamment mis en valeur, des habitants du village ne connaissent même pas son existence. Ce concours serait vraiment l’occasion de le mettre en lumière. Il le mérite véritablement. D’ailleurs un peu d’entretien par un professionnel lui ferait probablement le plus grand bien